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Ecrire dans la durée


Bonjour bonsoir!

C'est avec plaisir que je reprends le clavier pour un nouvel article...

Nous sommes bientôt en période des fêtes : Noël, Nouvel An...

Et tout ce qui va avec. L'ambiance, le début de l'hiver, l'Avent... Et la joie des préparatifs secrets en tous genres!

Quel rapport avec l'écriture? Tout simplement que : bientôt on mettra "--/--/2017" quand on devra écrire la date.

Oui! Bientôt la dix-septième année après le gros stress de l'an 2000.

Et donc, c'est le symbole du temps qui passe : comme en septembre ou à ton anniversaire, c'est une nouvelle année.

Une nouvelle année. Où l'on continue d'écrire.

J'en arrive alors au titre de cet article : "écrire dans la durée".

Si tu t'es lancé dans un projet d'écriture il y a un bout de temps, tu te heurtes peut-être à un "mur", comparable au "mur de la douleur" que peuvent subir les sprinteur.se.s lorsqu'elles/ils ont mal dosé l'énergie à mettre pour leur course.

Voyons voir ça...

Un mur

On peut prendre ce qu'on veut pour symboliser ce mur : une "impasse" ou une "montagne", etc.

Mais le fait est, elle/il est là et te bloque. Un peu. Beaucoup. A la folie?

Je ne dirais pas "pas du tout" vu que ce mur est bien présent et t'empêche d'avancer, ou du moins d'avancer vite.

Mais ce mur peut être dépassé. Voici quelques clés basées sur ma propre expérience.

1. Attendre que le mur s'écroule de lui-même.

Car souvent, c'est simplement un ras-le-bol passager. Ce projet n'est plus ce que tu as envie d'écrire en ce moment (je parle surtout pour l'écriture de fiction(s) dans cet article) et ne t'intéresse plus.

Dans ce cas, il se peut que tu aies besoin de ton entourage... Moi, c'est ma maman qui m'a convaincu de continuer Dylan LAGO ; Les Vengeurs.

Il se peut tout à fait qu'il ne soit pas en ligne au jour d'aujourd'hui si elle ne m'avait pas relancé.

Si après quelques semaines/mois (années?) tu regardes ton travail à nouveau, peut-être que tu vas te dire "hé, mais du coup, j'ai plein d'idées là-dessus" tout simplement car tu auras pendant un moment... Pris l'air.

C'est comme faire un tour pour se "changer les idées" en fait, c'est exactement ça, c'est se changer les idées (tu veux savoir comment on fait? A la fin de l'article, clique sur le lien).

2. Contourner/fissurer/percer une brèche dans le mur.

Essaie de trouver une autre approche de ton travail.

C'est-à-dire : change d'optique et vois si, au lieu de s'empêtrer dans une longue discussion complexe, tes personnages ne pourraient pas tout simplement se comprendre rapidement sur le sujet. Ou bien, si cette page ne te donne pas envie d'être poursuivie, dis-toi : pourquoi?

Est-ce parce-que ça ne m'intéresse pas de décrire ce parking?

Ou bien les pensées de ce personnage sont trop désordonnées et forment un gros "paquet"?

Dans ce cas, une fois le problème analysé, réécris... Mais juste l'endroit pénible.

Rends-le plus fluide, écris-le simplement... Parfois, il ne faut pas se prendre la tête.

3. Prendre d'assaut le mur. Cherche les bonnes prises! Il y en a forcément, même sur la pierre la plus lisse.

Tu ne vois pas comment te sortir de ce pétrin où Machine et Machin se rencontrent beaucoup trop tôt?

Eh bien, à l'attaque! Bidule apparaît et entraîne Machin ailleurs.

Du coup, Machine et Machin ne se sont pas vraiment rencontré.e.s, et finalement ça peut être bénéfique pour l'histoire qu'il.elle.s aient eu.e.s juste un aperçu de l'autre...

Pour véritablement faire connaissance plus tard.

Ou bien, il.elle.s se lancent dans une grande discussion qui devient le cœur du chapitre.

Ou encore, paf! Tu enlèves tout ça et réécris : Machine et Machin passèrent à quelques centimètres l'un de l'autre.

Ou bien : Machine se dirigeait, en fait, vers le cinéma. Paragraphe suivant, Machin va, en fait, faire des courses (oui, un homme qui fait les courses, c'est possible, c'est possible, promis), et du coup, sans le dire franchement comme ça, il.elle.s ne se sont pas rencontré.e.s...

Le mur est franchit. Comment écrire dans la durée, maintenant?

Après avoir réussi à dépasser ce mur, on trouve peut-être une grande plaine.

Certes, cette plaine est vaste, et bien moins anxiogène qu'un mur.

Quoique...

Si la plaine en question est belle, avec une jolie lumière, de la faune et de la flore et plein de belles couleurs, c'est des heures d'écriture et de plaisir en perspective.

Mais, si une fois le mur franchit, tu te retrouves face à une plaine déserte, terne et surtout infinie, c'est pas super cool.

L'angoisse de la page blanche (ou du marqueur qui clignote, clignote, clignote dans le vide).

La fameuse angoisse! Ou lassitude.

Pour la vaincre, comment on fait? Ha!

1. On s'élance dans la vallée, et on plante des arbres, on chasse les nuages et on met des animaux (et des jolies couleurs surtout). Le tout dans un écosystème nickel.

Donc: Scritch-scritch-scritch, à vos plumes, prêt.te.s, partez!

Et même si les arbres ne prennent pas tous, si les animaux se font attendre, on persiste!

2. On y va lentement mais sûrement. D'abord un petit lopin de terre. Quelques pousses pour commencer...

Écrivez par petites étapes. Le temps de bien comprendre et décider comment la suite va se construire. Quelques lignes, pause. On revient dans une heure, le temps de se changer les idées, justement. Puis quelques lignes, pause. A demain!

Écrire, ce n'est pas facile.

Mais ce n'est pas si dur.

Tu peux y arriver sans problème. Je dis ça pour ceux.lle.s qui aimeraient se lancer mais se disent "c'est trop dur".

Non, ce n'est pas si dur que ça. A l'âge d'or d'internet, aujourd'hui, il existe tellement de solutions disponibles en quelques clics comme cet article. J'espère au passage que ça t'aura servi!

A bientôt! Décembre...

Dan Advocat

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