Le Festival "Les Enchanteurs"
Et héhé !...
J'ai bien l'impression... je crois bien que... Tu es là ! Et moi aussi, tiens.
Bon. Nous disions.
J'ai été récemment faire un tour de coté de L'Ille-et-Vilaine, le 35 précisément.
Pas le 35 du mois. Le département 35.
Et il se trouve (hasard ? Ou juste un rendez-vous ?) qu'il s'y déroulait, comme chaque année impaire depuis quelques temps, un festival du livre médiéval et de l'imaginaire.
Le festival Les Enchanteurs.
Autour du magnifique château de la commune médiévale de Châteaugiron, qui regroupe aujourd'hui aussi les communes de Saint-Aubin du Pavail et Ossé, bat du 23 au 25 (du mois, pas la Creuse et Doubs) novembre, le festival Les Enchanteurs, auquel j'ai donc eu le grand plaisir de participer.
Conférences, concours de nouvelles, animations (TROLLBAAAAALL AUSSI), ce "petit" festival a tout d'un grand, désolé pour la formule prête à emporter, mais ça me paraît juste.
J'ai pu aussi tenir une lecture de ma dernière nouvelle à la librairie Aux Vieux Livres, tenue par Camille Hacquard, qui est coorganisatrice du festival.
Donc j'ai joué au trollball. Le principe est simple, ingénieux, et très addictif.
Il s'agit en effet d'un combat d'escrime un peu particulier. Un mélange entre escrime et rugby.
Un mélange entre escrime et rugby ?? Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ??
En fait, du moins dans la version à laquelle j'ai joué à Châteaugiron, il s'agit d'un duel opposant deux équipes (les immaculés et les bouseux !! Non, sérieusement, c'était le nom des deux camps), du même nombre de personnes, avec une tête de troll au centre du terrain.
Le but du jeu est de placer cette dernière, qui a la place d'un ballon à tous points de vue, de l'autre côté de la ligne ennemie, comme un essai au rugby, puisque le ballon doit toucher le sol pour que le point soit concédé.
Ne t'inquiète pas, c'est sportif certes, mais ce n'est pas plus brutal que n'importe quel jeu de ballon, au final. C'est même moins brutal que l'escrime, et beaucoup moins que le rugby. En fait, du moins lors de mon expérience personnelle, personne ne s'est retrouvé à terre et personne ne s'est tordu la cheville ou s'est pris un coup. On est surtout exténué.e à la fin du jeu, mais au final, rien de cassé !
Car chaque personne des deux camps possède un habit médiéval coloré pour rappeler son camp (un "tabar"), et surtout... une épée en latex.
Et si l'on se fait toucher par une épée adverse, on est "mort.e" ; on ne peut plus bouger, on lâche la tête de troll si on l'avait et on met un genou à terre.
J'ai aussi participé à un concours de nouvelles, sur le thème de ce festival : "Mystérieuse nature", où l'on devait s'inspirer d'un visuel de la présidente du jury pour le concours, Chiara Arsego.
Voilà, j'espère que cela vous aura plus, et je vous dis à bientôt !
Dan Advocat.
Références utiles